Conférences
[CONFERENCE]Jeudi 17, 9h45, Amphi 180 PLANNING, TERRITORY, PROPERTY: THE BANISHMENT MACHINERYRaquel Rolnik
Raquel Rolnik est professeure, architecte et urbaniste, et cumule plus de quarante ans d’expérience, d’activisme et de pratique en urbanisme, études urbaines et politiques de l’habitat. Basée à São Paulo, elle est professeure à temps plein à la Faculté d’Architecture et d’Urbanisme de l'Universidade de São Paulo. Au cours de sa carrière, elle a occupé plusieurs postes gouvernementaux dont celui de Directrice du Département d’Urbanisme de la ville de São Paulo (1989-1992) et Secrétaire Nationale pour les Programmes Urbains au Ministère des Villes brésilien (2003-2007). Elle a aussi eu plusieurs activités au sein d’ONG, en tant que Coordinatrice des Politiques Urbaines pour le Polis Institute (1997-2002). En mai 2008, Raquel Rolnik est nommée Rapporteurse Spéciale par le Conseil des Droits Humains, aux Nations Unies. Elle travaille alors sur les questions de logement adéquat et effectue un mandat de six ans, ayant pris fin en juin 2014. Elle est l’auteure de plusieurs articles et livres, dont « Urban warfare : housing under the empire of finance », édité par Verso, et « A cidade e a lei », entre autres.
 Michael Janoschka est University Academic Fellow pour les Critical Urban Transformations à l’Ecole de Géographie de l’Université de Leeds, au Royaume-Uni. Il est aussi Professeur à l’Institut de Géographie de l’Université de Leipzig, en Allemagne, et Professeur émérite au Département d’Affaires Publiques de la Faculté Latino-Américaine de Sciences Sociales (FLACSO) à Quito, en Equateur. Depuis plus de 15 ans, il développe des recherches en Amérique latine, spécialement en Argentine, Brésil, Chili, Costa Rica, Equateur et Mexique. Il coordonne le réseau interdisciplinaire Contested Cities, et est le principal chercheur au sein du projet européen « Territoires contestés », financé par Horizon 2020, et analysant les conflits urbano-territoriaux dans cinq pays latino-américains. Aujourd’hui, ses recherches se concentrent sur les approches comparatives sur les processus de gentrification, déplacement et dépossession dans la ville contemporaine. Il développe aussi des réflexions critiques sur l’exclusion social, la financiarisation du logement et l’action collective. Enfin, il s’efforce d’analyser les processus migratoires, les discours sur la citoyenneté et la transformation des politiques locales dans les contextes urbains post-crise.
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